
Untitled from Joss Hamilton on Vimeo.
Si Michael Jackson et Prince n'avaient pas connu un succès phénoménale, en voila un qui aurait pu leur faire de l'ombre.
Son nom ne vous dit peut être rien mais c'est au milieu des années 80, en pleine sonorité Pop que Terence Trent D''Arby vient nous susurrer sa voix R'N'B, Soul.
De son vrai nom Terence Trent Howard né en 1962 à New York, il vivra plusieurs années aux États Unis pour entreprendre des études de géomètre et s'engager dans l'armée, ce qui ne le conviendra pas puisqu'il se lancera enfin dans ce qu'il sait le mieux faire : la musique.
C'est en 1987 qu'il sort son premier album "Introducing The Hardline According to Terence Trent D'Arby " qui aura un succès immédiat tout d'abord en Angleterre puis aux États Unis par la suite, en dépassant les deux millions d'exemplaires vendues.
Il est maintenant mondialement connu grâce à ses titres " If you let me stay, Wishing Well, Dance Little Sister, Sign your name "
A cette époque, Prince et Michael Jackson sont au top de leur gloire c'est pourquoi les sept nouveaux album de Terence n'obtiendront pas le même succès. En 2001 il se fait appeler Sananda Maitreya.
Et c'est sans avoir pris une seule ride qu'il nous présente " O Divina " une chanson 100% SoulJazzy tiré de son nouvel album "Wild Card "
Encore Aujourd'hui Terence n'a pas changé, il à gardé ses nattes et son coté androgyne que l'on connaissait en 1987 dans Wishing Well avec ses pas de danse saccadés.
ThalyaSoul
Fan de Chris Brown, vous vous demandez surement qui est ce rappeur hyper tatoué qui accompagne l’ex de Rihanna sur chacun de ses nouveaux clips. Il se fait appeler Tyga et à seulement 20 ans, il fait partie de l’élite montante du rap américain.
Le natif de Compton, dans la banlieue de Los Angeles se révèle 3 ans plutôt. Nous sommes à la cérémonie des MTV Video Music Awards. Le groupe américain Fall Out Boy interprète son tube This Ain’t a Scene, it’s an Arms Race accompagné de plusieurs artistes pour l’occasion. C’est ainsi que l’on retrouve Lil’ Wayne, Brendon Urie, Travie McCoy et un jeune rappeur dénommé Tyga, qui se trouve être le cousin du leader du groupe Gym Class Heroes. Sa performance ne laissa personne de marbre et lui permit de faire les premières parties des concerts de Fall Out Boy et de Gym Class Heroes durant le Young Wild Things Tour en 2007. Le vent en poupe, il sort la même année sa première mixtape, Young on Probation dans lequel le rappeur Californien Jay Rock fait son apparition.
Le premier album de celui qui se nomme en réalité Michael Stevenson No Introduction sort en 2008 sous les labels de ces premiers partenaires, Decaydance Records (Fall Out Boy) et Young Money Entertainment (Lil’ Wayne). Le single Coconut Juice, marqué par la collaboration furtive de Travie McCoy sera le seul single qui sortira même si les fans de jeux vidéos auront surement entendu la chanson Diamond Life dans les jeux Madden 2009 et Need For Speed : Undercover.
Tyga sortira ensuite 4 mixtapes entre 2008 et 2010 avec notamment quelques titres plus que réussis tels que Stop Accusing ou The Potential dans la mixtape du même nom.
Il y a deux raisons qui expliquent que l’on parle de Tyga en ce moment. La première provient à coup sûr de sa présence sur le sublime Bedrock de Young Money sorti en 2009 dans lequel il côtoie Lil’ Wayne, Lloyd, Jae Millz et les deux dernières perles du rap outre-Atlantique j’ai nommé Drake et Nicki Minaj.
La seconde, c’est sa mixtape sortie en mai 2010 dans lequel il partage l’affiche avec Chris Brown. Après avoir assuré la promotion de cet opus avec les singles Holla At Me et G Shit les deux artistes ont sorti Dueces, titre actuellement 1er au « US Hot R&B/Hip-Hop Songs », pas mal du tout pour la chanson de la mixtape Fan of a Fan qui a été produite en une semaine et dans laquelle on découvre un Chris Brown rappeur.
Son deuxième album Careless World devrait sortir cet automne, disque dans lequel on retrouve I’m On It en featuring avec Lil’ Wayne.
En cette période de rentrée, on se quitte avec un son qui sent bon l’été, G Shit, extrait de Fan of a Fan.
Beaucoup l’ont adulé, certains l’ont peut être oublié, et pourtant question hip hop il s’agit bien là d’un talent incontesté.
Né sous le nom de Jeffrey Atkins dans le Queens à New York, Ja Rule commence sa carrière musicale en 1994 au sein du groupe Cash Money Click qui n’eut le temps de sortir qu’un seul single avant qu’un de ses membres soit emprisonné.
C’est en 1999 que Ja Rule arrive en force sur la scène rap US avec sa première bombe, Venni Vetti Vecci. Holla, Holla est le premier single à succès, tout comme le clip de celui-ci où tous les hommes se rappellent des filles déambulant sur la plage de Rio en maillot de bain. Au-delà de cet aspect matérialiste c’est surtout le style hardcore de cet album qui fait sa force à l’image de son second single. Classé N°3 des ventes d’albums aux Etats-Unis, « Venni Vetti Vecci » place Ja Rule parmi l’élite des rappeurs américains.
Pas rassasié après le triomphe de son premier album, il en sort un deuxième tout juste un an après le premier qui sera appelé « Rule 3 :36 ». Que dire d’autre à part que le rappeur New Yorkais s’est surpassé sur cet opus où la ravissante Christina Milian prête sa voix sur Between me and you, le premier single. Les fans ne s’y sont pas trompés en achetant en masse l’album ce qui va le propulser au sommet des ventes d’albums au pays de l’Oncle Sam. On trouve par ailleurs dans cet album le titre F*ck You, bande original d’un certain Fast and Furious, rien que ça.
Après deux albums au succès incontesté, Ja Rule ne s’arrête pas là. Toujours accompagné de son réalisateur Irv Gotti ils travaillent d’arrache pied à la conception de ce qui va devenir le plus grand disque de Ja Rule. L’année 2001 est marquée par la sortie de « Pain is Love », son 3e album. Toujours bien entouré, Tupac, Missy Elliott, Ashanti et miss Jennifer Lopez contribuent à l’explosion commerciale du disque avec leur participation sur des chansons comme So Much Pain, Always on Time ou bien I'm Real.1, 3, 4 et 3, non ce ne sont pas les numéros gagnants du prochain tirage du loto mais plutôt le classement occupé par l’album aux Etats-Unis, au Canada en Australie et au Royaume-Unis.
1 semaine, c’est le temps qu’il aura fallu à Ja Rule pour enregistrer « The Last Temptation » en 2002. Malgré des ventes assez décevantes comparé à « Pain is Love », l’opus s’en sort assez bien dans les charts. Certains évoqueront son conflit avec le rappeur qui monte à l’époque, 50 cent, pour expliquer le moindre succès de ce 4e album tout comme le 5e « Blood in my Eye » qui sortira un an plus tard. Son omniprésence a peut être été fatale pour celui qui a sorti un album par an.
Fidèle à lui-même, 12 mois plus tard Ja Rule revient présenter « R.U.L.E. », son dernier album digne de ce nom avec l’ambition de redorer le blason de son label marqué par des affaires de trafics mafieux. En compagnie de l’inépuisable R. Kelly et de la charmante Ashanti, il sort Wonderful, son premier single. Il sera suivi de New York dans lequel on retrouve un Ja Rule pur et dur dans le texte en souvenir de son premier album. « R.U.L.E. » se classe 7e au Billboard et lui permet de réaliser une performance admirable, aucun de ses 6 albums n’a été classé au-delà de la 10e place dans les charts, un gage de qualité non négligeable pour lui.
Pour la première fois de sa carrière, Ja Rule sera absent plus d’une année sur la scène rap et ce jusqu’en 2009 et la mise en téléchargement de son dernier album The Mirror sur son site internet.
Son dernier projet en date concerne Venni Vetti Vicci 2010, en référence à son premier opus. Cet album qui devait initialement se composer de trois disques, ne sera finalement qu’un double album. La fin de l’année 2010 devrait être la période de sortie de cet album.
En attendant, je vous laisse avec Always on Time en featuring avec Ashanti, en souvenir du bon vieux temps.
Il fait parti de ce que j’aime appeler les hommes de l’ombre. Toutes ces personnes à l’origine de nombreux succès, qui font quelques apparitions sur certains titres mais que personne ou presque ne remarque. Si je vous dis qu’il a participé à la production de titres pour les Pussycat Dolls, d’Amerie ou encore de Kelis vous voyez de qui je parle ? Un dernier indice, il apparaît en featuring sur les albums de Common, Rick Ross et sur l’EP de Bruno Mars. C’est un membre du groupe Gnarls Barkley à qui l’on doit l’inimitable tube Crazy, il s’agit bien évidemment de Cee-Lo Green.
On pourrait s’arrêter là pour la présentation tant toutes ses collaborations parlent pour lui et ne laissent aucune place au doute sur sa crédibilité. On va donc alors s’intéresser à l’historique de ce personnage, afin d’en savoir un peu plus sur lui, ne serait-ce que son vrai nom.
Le 30 mai 1974 voit naitre le dénommé Thomas DeCarlo Callaway à Atlanta dans l’état de Géorgie.
Affirmer que Cee-Lo a eu une enfance difficile n’est rien d’autre qu’un pur euphémisme. En effet, celui-ci a dû faire face au décès de son père alors qu’il n’avait que 2 ans. Comme ci cela ne suffisait pas, à l’âge de 16 ans, un accident de voiture laissa ça mère tétraplégique avant que celle-ci ne meure 2 ans plus tard, au moment où la carrière musicale Cee-Lo commençait à prendre son envol. C’est ce qui explique la dépression qu’il a vécu à cet âge là, un état de tristesse que l’on peut apercevoir dans le single Free, chanson présente sur l’album Soul Food de Goodie Mob.
Goodie Mob, c’est le groupe dans lequel Cee-Lo fit ses débuts. Composé de Khujo, T-Mo Big Gipp et Cee-Lo, tous natifs d’Atlanta, le groupe est un des précurseurs du rap Dirty South aux Etats-Unis.
Après 3 albums, l’année 1999 marque la fin de l’aventure Goodie Mob pour Cee-Lo qui décide de se lancer dans une carrière solo qui fut malheureusement pour lui de courte durée. 2 albums et puis s’en va comme dirait l’autre, et pourtant il y a là du talent à revendre. Dans son premier album sorti en 2002 Cee-Lo Green and His Perfect Imperfections, l’artiste raconte son départ de Goodie Bod ainsi que son ascension en solitaire dans le monde de la musique. Pas suffisant pour attirer les foules malgré les bonnes critiques de magazines spécialisés. 2 ans plus tard, pour son nouvel album intitulé Cee-Lo Green… Is the Soul Machine, Cee-Lo fait appel à des artistes de renom pour l’accompagner sur certains morceaux. Ainsi, on trouve ses compères d’Atlanta Ludacris et T.I., Pharrell Williams et un certain Timothy Z. Mosley plus connu sous le nom de Timbaland. Malgré une 13e position atteinte au Billboard 200 par l’album, les singles I’ll be around et The One ne trouvent pas leur public.
2 ans seront nécessaires à Callaway pour revenir sur le devant de la scène et pas de n’importe qu’elle manière. Accompagné du DJ et producteur américain Danger Mouse (présent sur le très bon Demon Days de Gorrilaz), il monte le groupe Gnarls Barkley dont le succès sera immédiat. Crazy, le premier single passe en boucle sur toutes les stations et chaines de télévision du monde entier. La réussite de cette chanson était telle qu’elle fut placée aux sommets des charts britanniques alors qu’elle n’était même pas encore commercialisée en magasins. Smiles Faces, leur second single atteint la 10e place dans les classements du Royaume-Uni et apparaît même à moindre mesure en France. Gnarls Barkley obtient un disque de platine pour l’album St. Eslewhere en 2006 après en avoir écoulé plus d’1 million d’exemplaires.
Il est toujours très ardu de repartir en studio et travailler sur un nouvel album lorsque le précédant fut un réel couronnement. L’attente des fans devient de plus en plus grande et les satisfaire est très difficile. C’est en 2008 que le groupe s’acquittait de cette tâche avec le second album appelé The Odd Couple. Toujours dans le style Soul RnB tinté d’électro, ce dernier disque reçoit des critiques positives selon les spécialistes malgré le fait qu’aucun single n’ait atteint le succès de Crazy.
Cee-Lo profite de la vague Gnarls Barkley pour sortir un single What Part of Forever, qui est
entre autres la BO de « Twilight 3 : Hésitation ».
Après un parcours semé d’embûches, Thomas DeCarlo Callaway à su tirer son épingle du jeu en solo ou en équipe et il jouît aujourd’hui d’une réputation qui n’est plus à faire dans le milieu. D’ailleurs Cee-Lo Green prépare actuellement un nouvel album qui devrait s’appeler Cee-Lo Green Is The Lady Killer avec à la production Salaam Rami (Amy Winehouse ou Fugees) et Fraser T. Smith (Nelly Furtado, Taio Cruz).
By Roni.
Son nom ne vous dit peut être rien mais il fut l’un des acteurs majeurs ayant contribué à l’évolution de la Soul Music durant les années 70.Il sera autant respecté, adulé par ses pairs ( Aretha Franklin et Marvin Gaye); qu’il sera la source d’inspiration de nombreux artistes (Common, Elliot Yamin,Pharell Willams,Raul Midon et Frank McComb)
Voici donc le parcours d’un génie qui a su parfaitement relier soul, religion et problèmes sociaux.
Un destin musicalement choisi
Donny voit le jour le 1er octobre 1945 à Chicago mais a grandi dans le Missouri où il sera élévé par sa Grand Mère Martha Pitts, qui fut chanteuse de Gospel et guitariste.
Elle emmènera le petit Donny à ses tournées, cela permettra au futur génie de se familiariser avec le monde de la musique.
Il se met alors au chant et au piano, et fourni un travail considérable pour faire de sa passion un métier
Ses efforts seront récompensés, car en 1964 il intégrera l’université Howard de Washington pour des études artistiques.Il rencontrera Roberta Flack qui sera sa partenaire dans la vie et aussi en studio.A cause de nombreuses sollicitations dans l’industrie, il n’y restera que 3 ans à l’université tout en ayant eu une expérience musicale avec ses camarades du Ric Powell Trio.
Un retour bénéfique dans l’ Illinois
Donny revient à Chicago en 1967 il sera recruté par le label Twinight Records,il se distinguera comme un excellent pianiste, arrangeur sur l’enregistrement de Jerry Butler Aretha Franklin ou encore Curtis Mayfield.
Il commença a se faire un nom en tant que chanteur avec la chanson "I thank you baby" en duo avec June Conquest.
Donny signera chez le label Atco et sortira par la suite un premier album intitulé "Everything is everything".
En écoutant cet opus on peut se rendre compte que l’artiste chante avec sincérité et on sent qu’il s’inspire de sa souffrance et de la souffrance des gens qui l’entourent.
Son premier album révèle une certaine maturité avec des hits tels l' emblématique "The Ghetto" , "Trying Times" ou "To be young gifted and black".
Il démontre aussi qu’il sait s’imprégné de chanson déjà interprété par de grands artistes comme Ray Charles pour "I believe to my soul" et Errol Garner et Eward Kennedy pour "Mysty".
La magie du live et de l’amour...
1971 un deuxième opus voit le jour et la c’est le début du succès pour le génie un album éponyme enregistré en live pour certains morceaux projet supervisé par Quincy Jones (eh oui!!!).Cet album se demarque par ses sonorités jazzy qu’on remarque surtout sur le morceau Nu Po.Et par l’émouvant "a song for you" dont on peut entendre le public totalement en transe sur les «i love you» de l’homme au béret. Il sortira durant la même année un live complet avec un «the ghetto» d’anthologie de 12min l’homme tiendra le public en haleine à certains moment avec les congas ou en faisant participer le public.
Et la je me dis quel regret de ne pas être né plus tôt...
Un an plus tard le succès s’accroit avec ses duo avec Roberta Flack "Where is the love" et "you’ve got a friend" dont l’album sera aussi éponyme.
En 1973 sort son quatrième et dernier bébé (eh oui déjà...) "Extension of a man" qui sera un melange de soul jazz gospel et easy listening.
Un bon melting pot , avec des morceaux d’une maitrise inouie et qui nous prend à la gorge tels que "someday well all be free" "love love love ", "lord help me" et "i love the lord he heard me cry " au passage morceau orchestré par donny lui meme ce type on ne peut que l’aimer...
Mais Donny décida de se retirer temporairement du monde de la musique...
Un décès, des incompréhensions, un héritage...
Donny se retira volontairement du a un manque de reconnaissance de la part du public avec l’échec de "Extension of a man" et des problèmes psychologiques qui l’obligent à passer plusieurs jours dans un hôpital psychiatrique.
Sa relation avec son amie se dégrade mais c’est elle qui le fit revenir au studio pour enregistrer enregistrer «the closer i get to you» on pouvait s’attendre a un retour sur la scène musical mais un evenement tragique mit fin à tout espoir le 13 janvier 1979 on retrouvera un corps en bas de 15 étages de la fenêtre d’une chambre d’hôtel à New York.
La police officialise la thèse du suicide il y’a absence de traces de violence sur le corps de Mr Hathaway.
Donny Hathaway est l’un de ses artistes que l’on regrette comme Otis Redding, Sam Cooke et Marvin Gaye tous partis trop tôt. Mais nous laisse un héritage riche pour nos oreilles et qui a inspiré tant d’artiste de notre époque que nous adorons tant.
Et cela fait maintenant 31 ans que Donny nous a quitté mais sa musique continue de nous enseigner le pouvoir de l’art,les avantages de l’improvisation et les leçons à tirer du croisement créee artificiellement par les genres.
Beaucoup de gens pensent que sa musique est triste ou mélancolique mais moi je pense que sa musique respire l’humour, l’amour, l’amour qu’il a pour son peuple, son pays et sa foi en l’humanité.
Joss Looney Hamilton
Enjoy your soul